Les pelouses et les espaces en friches au pied des immeubles ou au coeur des quartiers sont autant de lieux pouvant être réhabilités en jardins potagers urbains. Ces derniers, mis à disposition des habitants contre bons soins, favorisent les échanges intergénérationnels et contribuant au bien vivre ensemble.

Depuis Noël 2016, dans un immeuble de 6 étages (38 appartements et locaux commerciaux) situé au plein centre de la ville de Genève, des milliers lombrics installés dans le jardin épurent les eaux usées des habitants. Ils absorbent les eaux usées (grises et noires) et les recyclent en eau, sels minéraux et chaleur.

Le mot frontage est utilisé dans l’urbanisme français depuis 2012, introduit par Nicolas Soulier dans son ouvrage « Reconquérir les rues ». Au-delà de l’utilisation de ce mot, la notion qu’il recouvre est largement utilisée dans l’analyse et la composition des formes urbaines de nos villes depuis très longtemps. Les frontages portent un rôle spatial, social et organisationnel associé au caractère vivant et occupé des rues.

En 2009 à Genève, lorsque démarre la réalisation du Plan directeur de quartier qui consiste notamment à densifier le secteur de la Concorde, les habitants se sont réunis et ont proposé aux autorités d’améliorer ce qui pouvait l’être pour donner corps au développement d’un écoquartier.

Dans les années 80, ce quartier était voué à la démolition, l’Etat de Genève prévoyant de construire un complexe de bâtiments avec arcades commerciales et parking souterrain. La mobilisation de quelques habitants a permis de sauvegarder le quartier.